L’antisémitisme GapFill

Le régime de Vichy crée en 1941 le Commissariat général aux questions juives (CGQJ) qui est chargé de préparer et d’appliquer les lois antisémites. Le commissariat est aussi chargé des lois  aveccontredeà les Roms, eux aussi victimes de discrimination pendant la Seconde Guerre mondiale. Le commissariat  rapprocheouvrefermeappelle officiellement en août 1944, après la Libération.  

En 1942, c’est Louis Darquier de Pellepoix qui est responsable du commissariat et c’est sous ses  ordrestextesobligationsfonctions qu’est mise en place la déportation des Juifs.  CeluiCetCeLeur homme était depuis des années grand admirateur et partisan de l’Allemagne nazie. Plus jeune, il se rapproche d’abord de l’Action française, un groupe nationaliste, puis petit  endansparà petit des mouvements antisémites. Son père, le docteur Pierre Darquier, est en  peucompletbeaucouptotal désaccord avec ses idées. Lorsque Louis Darquier est blessé lors d’une manifestation antisémite  laquelleauqueldontqui a mal tourné, son père refuse catégoriquement de venir lui rendre visite sur son lit d’hôpital. En 1936, Darquier crée son propre parti, le Rassemblement antijuif de France, et se rapproche des idées de l’Allemagne nazie.  

C’est donc avec grandes convictions qu’il  retournerejointapporteparvient le régime de Pétain pendant la guerre. Xavier Vallat prend la tête du Commissariat général aux questions juives en 1941, mais il est  éclairciagrandijugévu trop modéré par le régime nazi. C’est donc Louis Darquier de Pellepoix qui prend sa place. Après la Libération il fuit la France pour se réfugier en Espagne, où il travaille comme professeur de français. Protégé par Franco, il  enleyles reste jusqu’à la fin de sa vie, en 1980.