La Collaboration GapFill

Même si pendant des années la France a essayé de  obteniraugmenterminimiserapprocher ce phénomène, il a bel et bien existé et entre1940 et 1944, certains Français ont fait le  décisionjeugammechoix de collaborer avec l’Allemagne nazie.

Le gouvernement du maréchal Pétain d’abord, qui  dèsà partirtempspour 1940 promulgue des  loispouvoirsobligationscodes antisémites, mais aussi des entreprises. À la Libération, Louis Renault, accusé d’avoir collaboré, est arrêté et  prismisfixéinséré en prison. Marius Berliet, accusé d’avoir  fabriquéœuvréconsumésupprimé des camions pour l’armée allemande, sera condamné à deux ans de prison.

En 1941, l’entreprise Photomaton met à  arrangementdispositioncapacitémanière ses outils pour que l’armée allemande puisse prendre en photo et répertorier les personnes de religion juive.

Cette collaboration était encouragée par le maréchal Pétain, à la fois dans les entreprises mais aussi  dansparmicôtéprès les citoyens. Il s’agit de la collaboration quotidienne, par exemple l’envoi de lettres de dénonciation à la police. Pendant la guerre, environ 2700 lettres de dénonciation furent envoyées chaque jour,  tantôtd’accordsoitvive environ 4 millions de lettres au total.

Certains mouvements d’idéologie fascistes, comme le Rassemblement national populaire (RNP) ou le Parti populaire français (PPF), étaient eux aussi en  premièreprécedentefrontfaçade ligne de la collaboration. Chacun des deux partis regroupait entre 20 000 et 30 000 membres actifs qui chaque jour menaient des actions fascistes.