La musique francophone GapFill

En France, le rap est le genre musical du moment. En 2018, parmi les 10 albums qui ont enregistré les  bonnesexcellentesmeilleuresélevées ventes de l’année, six étaient des albums de rap. C’est à partir des années 1990 que le rap  dépassedevientestrègne un genre musical très populaire. En 1998, l’album L’école du micro argent du groupe IAM se vend  àquedepour plus d’un million d’exemplaires. Dans leurs chansons, IAM et la plupart des rappeurs francophones  redonnentrefontremettentreprennent les codes traditionnels de la musique hip-hop, comme on les trouve déjà aux États-Unis. Ils dénoncent par exemple la violence des quartiers, la  présenceniveaudonnéhauteur des armes et de la drogue ainsi que les problèmes de chômage et l’injustice sociale.
Bien que ce soit un  universathmosphèrevoisinagesphère très masculin, plusieurs rappeuses francophones ont  priseuétéagi du succès et abordent d’autres thèmes dans leurs chansons. La chanteuse Diam’s évoque par exemple les violences conjugales qu’elle a subies  puisainsietbien que les inégalités qu’elle a observées à l’école. De son côté, la rappeuse Keny Arkana est très engagée politiquement et dans ses textes, elle dénonce les dérives du capitalisme. Enfin, de plus en d’artistes utilisent un ton humoristique dans leurs chansons. C’est le cas par exemple d’Orelsan qui aborde des thèmes plus  légersmaladesconsistantsimportants comme les fêtes de famille, le mal du pays et les rêves.
Le rap francophone, toujours en ébullition, a sans aucun doute encore de beaux jours  devantaprèsderrièreau-dessus lui.