Quelles attitudes envers les marginalisés ? GapFill

La vie dans les banlieues parisiennes  auraitavait étéa eua été illustrée dans de nombreux textes de rap depuis 30 ans, comme dans « Ma rue » de Doc Gynéco, « Pa Pa Nam » de Oxmo Puccino ou plus récemment dans « Bienvenue à la Banane » de Moha la Squale. Les thèmes abordés sont  bienbeaucoupsurtoutici souvent toujours les mêmes : la drogue, la violence, et la prison. En 2005, des accidents parfois mortels  longentsuivents’enchaînentaccompagnent dans les banlieues lors de contrôles policiers. Nicolas Sarkozy, alors président de la République, annonce vouloir « nettoyer la ville au Kärcher » et « se débarrasser des racailles ». Les tensions  en devenirmarginalesdécroissantesgrandissantes aboutissent en octobre et novembre 2005 à des émeutes. Chaque nuit, des voitures sont brûlées. L’État déclare l’état d’urgence qui permet aux autorités de  forcers’obligerrestreindresoumettre la liberté des usagers pendant un certain temps pour assurer leur sécurité. Chaque jour à la télévision, des habitants de ces quartiers  ontsontseraientont eu interrogés. Ils parlent de la misère et des injustices qu’ils subissent au  quotidiencommunhabitudejour. On s’indigne de l’inégalité et des conditions de vie déplorables dépeintes dans les reportages.
Pourtant, presque 15 ans plus tard,  personnetoutrienjamais ne semble avoir changé. Les taux de décrochage scolaire et de chômage des jeunes  enseyelles restent extrêmement élevés et 40% de la population de ces quartiers vit sous le  barreseuillimiteaccès de pauvreté.